Angel Cassidi

  « Fuck you »

PSYCHOLOGICAL CONFESSIONS

Oho vous touchez un point sensible, alors tenez vos grandes bouches et laissez moi parler. Ouais, j'ai un vrai sale caractère, pas comme ces gonzesses qui se vantent d'avoir une forte personnalité alors qu'elles détalent lorsqu'elles sont confrontées à plus gros qu'elles. Pas besoin d'écouter ce que me disent les gens pour savoir que je suis exécrable, une vraie plaie irrespectueuse envers tout et tout le monde. Ma bouche est souvent comparée à un puits à insultes, toujours à brailler des jurons plus tordus les uns que les autres. Quand on me saoule, je deviens rapidement hystérique et un conseil, éloignez vous car si vous trouviez que j'étais cassante à l'origine, vous pourriez faire un coma en entendant les insultes que je peux vous cracher en étant vraiment en colère. D'ailleurs, j'aime pas mentir, je suis l'incarnation de la franchise et si ce que je dis peut sembler blessant, c'est sûrement parce que ça l'est. Les gens se plaignent que je suis violente, ce que j'en pense c'est que ce sont tous des putains de morceaux de sucres. Je souris pas souvent ou plutôt à pas grand monde, je me rappelle même pas la dernière fois que c'est arrivé. Disons que la joie, les sentiments, c'est pas ma came, j'adore faire la gueule et me plaindre même lorsque tout va bien. Mais je suis pas seulement cette emmerdeuse, toujours vissée sur son siège au comptoir du seul bar de la ville, un verre de whisky à la main car c'est la boisson que je préfère. J'avoue que j'ai un côté plus aimable que je ne réserve qu'à moi-même et aux quelques privilégiés que je considère comme des proches, ou que l'alcool peut dévoiler.

STORYLINE OF THE CHARACTER

Putain Angel, mais comment t'en es arrivée là ? Eh ouais, c'est ce que tout le monde se demande. Je suis née dans l'Arizona, d'une partie de jambes en l'air entre deux inconnus, bordel c'est moche mais c'est vrai. Ma connasse de génitrice m'a abandonnée à la naissance sans même prendre la peine de me donner un prénom, j'aurais pu finir en orphelinat comme tous les pauvres gosses qui vivent sans parents, mais deux adorables femmes décidèrent de m'adopter et de me nommer Nausicaa, plus atypique tu meurs. Dès lors, ce furent elles mes vraies mamans. Mais les enfants sont vraiment cons et je peux vous dire que mon enfance ne fut pas très gaie. Vous avez vu c'est Nausicaa Scott et ses deux mamans beeerk, voilà ce qu'on scandait sur mon passage, quand mon prénom n'attirait pas l'attention, c'était mes mères. Les parents faisaient mine de fâcher leurs gosses mais ils n'en pensaient pas moins qu'eux. C'est ainsi que je commençai à détester les femmes qui m'avaient élevée et que j'entrai très tôt dans ce qu'on appelle l'âge rebelle. A l'école, je passais mon temps à me battre, cracher sur mes camarades, les insulter et être convoquée dans le bureau de la principale. C'était le début de la fin. Je continuai à détester mes parents toute ma vie, me vantant d'être orpheline et fréquentant les pires personnes qui soient. Drogue, sexe, alcool, voilà ce dans quoi j'évoluais chaque jour dès mes 14 ans. J'obtins ma majorité et mes mères n'entendirent plus parler de moi. Mais les litres de whisky que je m'enfilais ne me permettaient plus de me sentir bien et les petits boulots de garagiste ou de serveuse que je dénichais n'étaient pas suffisant pour vivre correctement. Des potes me parlèrent des combats organisés dans un hangar pas loin et qui pouvaient rapporter gros, un plan foireux et pas seulement en apparence. Mais je savais me battre et les nombreuses cicatrices qui parcouraient mon corps pouvaient en témoigner, une vraie badasse. Les types étaient d'abord un peu réticents à l'idée de taper sur une fille, mais à partir du moment où deux trois dents tombèrent de leurs bouches, ils se ravisèrent. Je réussis à me faire un paquet de tune grâce à ça et je finis même par être repérée par un organisme illégal: M.A.D.X. Le job qu'ils me proposaient n'était pas ce que l'on pouvait appeler un job simple, moi qui n'avais jusque là connu que les clefs à molettes du garage, je fus assez désorientée lorsqu'ils placèrent une arme entre mes mains, mais en entendant le pognon que je pouvais gagner grâce à ça, je me fis rapidement à l'idée. Nausicaa, hitgirl, tueuse à gage, meurtrière rémunérée, des tas de noms pour un métier qui était maintenant le mien. Et je me pris de passion pour les armes, les belles voitures et les meurtres organisés. Ouais, j'aurais pu coucher avec James Bond. Je travaillai pendant 5 ans au service de cet boîte, jusqu'à mes 26 ans en fait, sauf que M.A.D.X me plantait des couteaux rouillés dans le dos depuis le début. Ils laissaient fuiter des infos aux flics pour se les mettre dans la poche et me payaient huit fois moins que ce que les meurtres que j'orchestrais valaient. Et comme on aurait pu s'en douter, je finis par le découvrir, à la suite de quoi je me tirai dans un autre état et encore un autre, changeant de physique et d'identité à chaque nouvelle frontière. J'avais l'impression que mon nom et ma photo étaient accrochés dans chaque poste de police des États Unis et bordel que c'était stressant. Puis j'atterris à Star Fall, sûrement la seule ville des States où l'on avait jamais entendu parler de moi, j'avais même fait un tour au poste en pensant y trouver ma photo mais rien. Les cheveux blond, une frange grossière, une Jeep modèle CJ-5 de 1990 pour monture et le nom d'Angel Cassidi pour identité; je débutais ainsi une nouvelle vie.